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Société

Ces trucs louches que font les Béninois lors des funérailles

Au Bénin, lors des cérémonies d’enterrements, il se passe des choses pour le moins insolites. Les rites funéraires sont parfois d’une excentricité surprenante. Tant d’artifices entourent le processus d’inhumation que ça en devient carrément bizarre ; et cela s‘observe à travers plusieurs actes et agissements.

1- Provoquer un festival des tissus

Il est d’usage général au Bénin que l’on choisisse un tissu pour les enterrements. Ils sont portés le jour de l’inhumation pour commémorer le proche disparu. Cependant, les Béninois de plus en plus exagèrent la chose. Aujourd’hui, plus d’un modèle de tissu peut être choisi pour un enterrement : pour les fils du défunt, les petits fils, les parents éloignés…, d’autres poussent la bizarrerie jusqu’à choisir des pagnes pour la veillée funèbre. Drôles de coutumes diront sûrement ceux qui regardent de l’extérieur. Mais il est plus facile de comprendre ces choses lorsque l’on sait que les pagnes choisis sont souvent vendus par les éplorés eux-mêmes. On dirait presque que la mort d’un proche est une occasion de faire du commerce de tissus.

2- Placer les ongles et les cheveux du défunt aussi dans un cercueil

Au sud et dans le centre du Bénin et principalement chez les Fons d’Abomey, une autre cérémonie est organisée avec les restes du défunt. Au cours de cette cérémonie appelée : ‘’Fin kpo da kpo’’, cheveux et ongles récupérés sur le corps du mort immédiatement après le trépas sont mis dans une bière et ensuite enterrés. Les rituels sont bien précis qui varient légèrement d’un lignage à un autre. Dans certaines tribus, il est fait appel à l’âme du défunt pour savoir ce qui s’est passé. Est-il décédé de mort naturel ? Est-ce l’œuvre de forces obscures enclenchées par un ennemi ? Si la foudre est la cause du décès, l’on considère qu’il s’agit d’une personne mauvaise punie par les divinités. Allez-y savoir !

3- Enfouir sous terre avec le défunt, des objets de valeur

Dans la conscience de certaines peuplades du sud bénin, le mort se détache du monde des vivants pour devenir un ancêtre impersonnel garant de l’ordre parental et social. Il s’agit en quelque sorte d’une vie transcendantale ; et pour la majorité des ethnies, il faut accompagner le mort dans le grand voyage qu’il entreprend. Pagnes, bijoux, argent, divers objets de valeurs sont offerts par les membres et les proches de la famille du défunt afin de s’assurer qu’il n’aura besoin de rien lors de son parcours. Biscornu dites-vous ? Difficile à expliquer aux adeptes de ces pratiques. C’est une coutume chère à leur cœur. Mais la chose est si poignante quand l’on pense que de son vivant, le défunt n’a jamais eu droit à autant d’attentions.

4- Faire filmer tout le parcours du corps de la morgue jusqu’à la tombe !

Dans la liste des excentricités, celle-ci occupe une place de choix. Des professionnels de l’audiovisuel sont engagés de façon classique afin d’immortaliser les cérémonies d’obsèques. L’on pourrait comprendre l’envie de garder des souvenirs en image de tels moments. Mais le jeu devient curieux quand le cameraman fait d’extra longs métrages tout le long de la procession funèbre. Pas un plan n’est raté, et ils en reçoivent souvent la consigne formelle des éplorés eux-mêmes. C’est ainsi qu’on voit des caméraman filmé de déplacement du corps sur des dizaines de kilomètres. Le plus classiques sont les trajets Cotonou – Abomey, Cotonou – Porto Novo, Cotonou – Ouidah. Est-ce vraiment nécessaire ? Question sans suite !

5- Balancer le cercueil à bout de bras à travers les rues

L’on rencontre quelques fois dans les rues d’Abomey d’étranges cortèges. Ils sont constitués de jeunes hommes torse-nus portant un cercueil à bout de bras, ou parfois sur la tête, posé sur des coussins. Ils sont accompagnés d’hommes et de femmes qui battent la mesure en tapant dans leurs mains et en chantant des litanies. Au rythme de cette oraison, les jeunes hommes balancent, secouent, lancent en l’air et rattrapent le cercueil avec dextérité. Encore une coutume singulière que l’on retrouve lors des enterrements.

 

Il existe tant de pratiques de ce genre au Bénin qui rendent les enterrements compliqués et bizarres surtout si vous n’êtes pas du pays. Ces pratiques rappelons le varient qu’une région à une autre. La question est : est-ce formellement indispensable ? La réponse à cette question se trouve dans nos traditions. Ces pratiques, qu’elles soit bizarres ou non reflètent l’identité culturelle de chaque ethnie dans notre pays et ce n’est donc pas demain que ça changera 😀

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Si vous avez été témoin d’autres pratiques de ce genre, partager les avec nous en commentaires.

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