A Cotonou, vous les retrouverez partout et à toute heure, prêts à vous emmener à votre destination. Ils sont incontournables et constituent le mode de transport privilégié des béninois sur toute l’étendue du territoire. Et ce, malgré leur attitude parfois bien désagréable. Découvrez notre liste des sept trucs qu’on ne supporte pas chez les taxi-motos à Cotonou.
Le Commérage
On dit souvent que les meilleurs potins s’entendent dans les salons de coiffure. Mais nous sommes tous d’accord que les zémidjans livrent les informations les plus fraîches en temps réel. Nous ne sommes pas toujours d’humeur à papoter et lorsque que le zémidjan nous oblige presque à faire la conversation, ça devient très vite agaçant. Pire, certains entreprennent de nous raconter leur vie et il ne reste qu’à espérer que le trajet se termine au plus vite…
La Moto GP
Certains zémidjans se prennent manifestement pour des pilotes émérites. Nous avons tous certes besoin d’arriver à temps à notre destination, mais les rues de Cotonou ne sont pas un circuit de Moto GP. Dans le souci de capitaliser sur leur carburant et sur leurs horaires, ils oublient que la sécurité est primordiale et qu’il faut rouler avec précaution. A croire qu’ils sont plus pressés que les clients eux-mêmes.
Sur la route comme à la guerre !
Dans tous les sens du terme. A la moindre incartade, un choc léger (fréquent en cas de bouchons), un dépassement non contrôlé, une éclaboussure involontaire, c’est toute une litanie d’insultes que déblatèrent les zémidjans. Pour la plupart, ils ne font preuve d’aucune patience et n’hésitent pas à injurier, allant parfois à la bagarre sur la voie publique. De quoi vous embarrasser…
Messieurs Je-Sais-Tout
Leur boulot, c’est de vous emmener partout, quelle que soit la destination. Mais ces gentlemen ne maitrisent pas forcément tous les coins et recoins de la ville. Pourtant, ils s’engagent à vous conduire, et une fois arrivés dans la zone demandée, ils se perdent. De quoi vous mettre sur les gongs surtout si vous aussi ne saviez pas exactement où vous vous rendiez.
Défaut d’hygiène
Ce n’est pas général, mais c’est courant de tomber sur des zémidjans qui, de toute évidence, n’ont pas pris la moindre douche depuis plusieurs semaines. D’autres dorment malheureusement à la belle étoile et ne rentrent pas se rafraichir. Inutile de vous décrire le calvaire pendant le trajet.
Les dragueurs
Nos sœurs s’en plaignent parfois. Elles sont littéralement harcelées par certains zémidjans qui leur font la cour sans le moindre scrupule. Une situation d’autant plus embarrassante si les taxi-motos les remorquent en face de leur domicile ou même à l’entrée de leur von. Pas de quoi assurer le minimum de confort.
Mine serrée
On se demande à juste titre pourquoi ils font ce métier. De toute évidence ils ne s’y plaisent pas ! On peut comprendre les contraintes de la pauvreté et du manque d’emploi qui poussent de nombreux jeunes, surtout venus du village, à se lancer dans les transports publics. Mais c’est très insupportable de faire la route avec un zémidjan grogneur et d’une impolitesse sans retenue.